G,H

Genre: fiction/nonfiction, disent –et écrivent- les américains (ou les anglo-saxons), j’ai même trouvé creative non-fiction ; nous, en France, on a un peu de mal à s'y retrouver de façon si péremptoire et je préfère ça. Bio sous forme de roman, roman historiques, mélanges: c'est un plaisir très - trop ?- répandu d'écrire en titre "Moi, Alexandre le grand" et pourquoi pas "Moi, Dieu" ?... Puisqu’il y en a partout, mensonge, fiction.. Sf, fantastique, policier...
Aux dernières nouvelles il y a maintenant l'auto-fiction (pff!..).

Genres: curieuses différences selon le genre : un livre/une livre, un page/une page, un somme/une somme. L’œuvre complet/une œuvre, ça c’est plus stable.

Grève: Quand il y avait grève des journaux, l'annonce était en général d'un arrêt de travail du "Livre-CGT" c'est-à-dire de la Fédération du Livre-CGT. Arrêt de travail du livre! ça m'a toujours fait peur...

Guerre. Grand matériel de livres, oui. Guère épais.
Je pense aussi à cet écrivain.. « Juste au moment où allait sortir mon livre, guerre mondiale ! Quelle malchance que la mienne, non ?…me faire ça à moi… »

Héros: le livre dont vous êtes le héros, quelle connerie: je suis le héros et même un peu l'auteur de tous les livres que je lis!

Histoire: chez ce grand écrivain et historien mexicain (adepte de la micro-histoire, paradoxalement) le noyau de sa bibliothèque - qui n'est plus vraiment privée, vu ses dimensions elle deviendra certainement fondation- est constitué par un petit meuble-vitrine offert il y a presque un siècle par son père, paysan, le meuble étant rempli aujourd’hui seulement par les livres dont il est l'auteur, avec leurs multiples traductions..

Hitchcock (ou Mystère ou Détective) Magazine: acheté tous les dimanche soir à la gare; au guichet on pouvait lire la destination "Casablanca et au-delà" (ce qui fait qu'on –spirituels- demandait à l'employé, pour le faire enrager, des billets pour l'au-delà), lu pendant le voyage d'une heure.. mystère, mystères, illustrations et humour noir.
Il y a aussi la série des anthologies sous son nom: Histoires à ne pas lire la nuit, Histoires à faire peur, histoire à lire à votre belle-mère...

Hommes : hommes-livres dans fahrenheit 451. On peut imaginer des éditions bon marché, avec des types qui ne paient pas de mine, éventuellement tatoués- l’homme illustré ! des pages qui manquent (trou de mémoire !), des livres qui s’attardent, qu’on adopte et qu’on ne rend pas, des livres féminins et des masculins, des livres qui s’aiment et ne se séparent plus, des livres en deux ou plusieurs tomes (il était un petit tome)...

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

centres d'intérêt

Introduction

Re-lire (!) les "Essais" du vieux Montaigne