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Z de plus

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Z de Zombies: En général on dit un zombi e ... Films, séries, et livres : dans la consommation médiatique actuelle, il faut choisir entre trois destins: Vampire, Loup-Garou, ou Zombie. Quel est celui qui me tente? Le premier est -dans la tradition- bien habillé, souvent sexy, et travaille la nuit; le deuxiéme travaille tous les 28 jours, et à cette occasion déchire horriblement ses vëtements, et -après une nuit d'orgie et de violence- termine nu et assez moche, il faut le dire... Quand au troisième, eh bien il a de graves problèmes alimentaires, de communication, de santé (membres qui se détachent, peau, plaies etc.), travaille en groupes sans hierarchie et avec des horaires impossibles... Pas très bien traités dans "Pride, prejudice & Zombies" que je viens de terminer... on y reviendra.

Introduction

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Moi, c'est pas pour me vanter, mais j'aime les livres... Alors voilà mon encyclopédie personnelle, avec deux caractéristiques: 1-sans recherche érudite sur l'histoire de cet objet (y'en a d'autres qui ont fait ça magnifiquement, Manguel par exemple). 2- sans l'aspect "je me souviens" (Perec) consistant à partager -ou non- les nostalgies de nos histoires avec les livres. Quelque chose dans l'entre-deux, personnel mais pas forcément ennuyeux pour les autres. Commençons par A   Acheter: J'adore en acheter. Neufs, en solde ou d'occasion, le plus souvent aux puces. Ça s'achète comme un melon, on le palpe, le respire, l'époussette et il faut en essayer douze pour en trouver un bon. Mais les meilleurs, ceux que je savourais le mieux, étaient ceux que j'achetais neufs, de l'année ou non, avec le bon d'achat annuel de mon patron (la Mairie) ! cette impression de ne pas perdre d'argent, de pouvoir s'off

C,D

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C,D   Cadeau : Certains sont faits spécifiquement pour servir de cadeau: on les appelle les Beaux Livres. De grand format et bourrés de belles photos, livres d'art souvent, ce sont ceux qu'on ne se paierait jamais, étant soit trop chers soit trop superficiels sur un sujet intéressant, soit inintéressants a priori (les montres de luxe, Roadsters des années trente, les plus belles pipes du monde, châteaux de Mongolie...) ou improbables (les recettes gourmandes d'Antonin Artaud, les 100 meilleures blagues de Wim Wenders, De Gaulle et l'érotisme...) Bien sûr et comme toujours, on finit quand on en a un dans les mains par y trouver son bonheur, parfois après des années d’indifférence réciproque. Ceci dit j'ai beaucoup de livres d'art dont je n'ai pas encore lu beaucoup du texte..   Calepin: Sacré Ambrogio (Calepini, celui qui avait pondu un dictionnaire de Latin, au XVII° ?..) mais un calepin n'est plus un livre, ce n'est qu'un

E,F

Editions: Broché, cartonné, hard cover ou paperback , minuscule ou surdimensionné, la Pléiade ou Large Vision. Pirate et même électronique : en-ligne, e-livre.. Encyclopédie: Alfredito, candidement impressionné:  - C'est une vraie encyclopédie qu'il a dans la tête! - mais non, proteste- je en bougeant la mienne à droite et à gauche ??? - Regarde-le, voilà qu'il tourne les pages ! Epaves: Epigraphe  : En épigraphe, quelques mots en grec ou en latin, c’est bien vu ; ou alors un ou deux vers d’un auteur inconnu et mystérieux.  Exemple dans « Zazie » de Queneau : en grec, d'Aristote, "Celui qui l'avait fait l'a fait disparaître" dit-on... Erratum  : Une coquille malencontreuse a rendu compréhensible l'article de notre collaborateur: à la ligne 11, à la place de «  c’est pas très clair  » il fallait bien sûr lire "...la conceptualisation de l'objet désirant comme l'objectivation délirante de transfert suscite le métalang

G,H

Genre : fiction/nonfiction , disent –et écrivent- les américains (ou les anglo-saxons), j’ai même trouvé creative non-fiction  ; nous, en France, on a un peu de mal à s'y retrouver de façon si péremptoire et je préfère ça. Bio sous forme de roman, roman historiques, mélanges: c'est un plaisir très - trop ?- répandu d'écrire en titre "Moi, Alexandre le grand" et pourquoi pas "Moi, Dieu" ?... Puisqu’il y en a partout, mensonge, fiction.. Sf, fantastique, policier... Aux dernières nouvelles il y a maintenant l' auto-fiction (pff!..). Genres : curieuses différences selon le genre : un livre/une livre, un page/une page, un somme/une somme. L’œuvre complet/une œuvre, ça c’est plus stable. Grève: Quand il y avait grève des journaux, l'annonce était en général d'un arrêt de travail du "Livre-CGT" c'est-à-dire de la Fédération du Livre-CGT. Arrêt de travail du livre! ça m'a toujours fait peur... Guerre. Grand matériel de l

I,J

Illustration  : Un bien beau livre, celui que nous avions de Rudyard Kipling, illustré par lui-même : « Histoires comme ça » ( Just so stories ), en particulier celle du chat-qui-va-tout-seul ; couverture verte et noire en ronde-bosse, illustrations à l’encre noire et rouge…   Illuminations  : celles de Rimbaud bien sur, avec un jeu de mot, un double sens ou un doute aussi efficace que celui de Modiano dans La Place de l’Etoile .. Incipit : Le roman que j'ai toujours voulu écrire commence par ces mots: " Le roman que j'ai toujours voulu écrire commence par ces mots: " Le roman que...etc. Et comment fin issent-ils? Les derniers mots? En voilà un au hasard: Il appelait vers lui toutes les péniches du fleuve toutes, et la ville entière, et le ciel et la campagne et nous, tout qu'il emmenait, la Seine aussi, tout, qu'on n'en parle plus   Index: l'église catholique y met toujours les livres, je crois. (mais non! C'est fini depu

K,L,

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K,L 2. Kafka : J'ai obligé un flic à lire Kafka: Nicaragua vers la fin du règne de Somoza le dictateur, au passage de la frontière, le flic de service qui fouillait mon sac à dos, intrigué par le titre d'une nouvelle du recueil (en espagnol " Descripción de una lucha") s'est mis à le lire pour en savoir plus; vu l'atmosphère quelque peu hostile qui régnait, je ne lui ai pas demandé ce qu'il en pensait. Mais il semble avoir trouvé ça pas très marxiste puisqu'il m'avait laissé passer. 3. Lecteur: c'est rassurant, c'est mathématique: malgré tout ce qu'on peut dire et le scepticisme des auteurs, le nombre de lecteurs sera toujours supérieur - de peu, parfois, certes - au nombre des écrivains! 4. Lecture : Je lis parfois le bouquin d’un seul trait, soit parce qu’il est passionnant, soit parce qu’il n’est pas assez bon ; j’ai quand même envie de le finir, mais si je le laissais un seul instant, je n’aurais plus l’envie –ou le courag