Le O


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O : Histoire d’O, La Marquise d’O, x… de la O.
Odeur: tout neuf il sent bon, pour moi. Sieste sur la plage, sur un hamac ou un divan confortable; le livre ouvert protège mon visage du soleil ou des regards curieux, le pli sur l’arête du nez, une narine pour la page impaire, l’autre du côté pair, dans les feuilles, je respire, je sniffe l'odeur de la reliure, l'odeur du papier ou de la colle, de l'encre, et peut-être aussi le style de l'auteur, voire de l'histoire ...
Ordinateur: Une des promesses de la machine, c'est No Paper; or il n'en est rien et il suffit d'imaginer la pile de LIVRES en papier qu'on pourrait faire avec tous les manuels générés par l'usage de l'ordinateur; pensons aux multiples manuels de Windows et d'Office en toutes versions qui égaient les trottoirs des marchés aux puces, a tous les Livres qui promettent Facebook pour les nuls  ou Autocad en 10 leçons etc.. Sans parler des vrais livres qui continuent a nous être proposés.
Ordre: Le livre, c'est un certain ordre de pages, un monde ordonné d'une certaine façon, les pages sont donc numérotées... Et justement, quand je lis un recueil de nouvelles (à une époque, je lisais beaucoup de nouvelles policières ou de SF, traduites ou non de l'anglais) je choisis dans la table des matières celle qui est la plus courte; si je suis dans le métro ou le train, ou parce que je dispose d'une façon ou d'une autre d'un temps limité: C'est aussi pour deux autres raisons: me faire une idée rapide de l'auteur, et pour terminer relativement vite - quand j'avais des difficultés avec la langue. J'aime aussi dans les nouvelles très-très courtes la présence inévitable, soit d'un choc un peu théâtral, d’une chute, soit de l'humour.
Orthographe : On n’en parle qu’à propos d’erreurs ou de réforme. Aller, je vai ecrrire avec une fote, un erreure…. Partout il y en a, et pas toujours des coquilles, ce n’est pas grave si ça ne compromet pas la lecture, et en particulier si on ne les voit pas –nobody’s perfect !
: Ou est-ce qu'on lit? A table, sur le tapis, dans les toilettes oh oui, à l’école, (sous la douche non, malgré le titre de Cami), dans la baignoire, - souvent essayé mais en réalité ça ne me plaît pas de mouiller les pages avec mes doigts et de devoir éviter d'éclabousser -. On lit en voiture, mais j'ai tendance à avoir le mal de la route; avion, autocar oui, autobus : plus dur ( il faut se tenir à la barre d'une main), métro oui, vélo non, car qui tient le guidon?... au ciné oui, au concert aussi, mais les lumières s'éteignent toujours au moment le plus intéressant de la consultation du programme, au lit bien sûr , à la maison ou à l'hôpital, et en dormant -comme en rêve L***, le livre sous l'oreiller et l'histoire infusant nos rêves. En faisant l’amour, non, seulement quelques sous-titres sur la télé. Et jusque dans mon cercueil je lirai, sans doute. Des vers, bien sûr.
Ouvrir: à livre ouvert, comme dans un livre je lis en toi. Fermez vos livres! Fermez vos manuels l'examen commence... Refermer le livre de la vie, l'histoire sans fin. Il y avait des livres avec des fermoirs, et il y a toujours des "journaux intimes" avec un petit cadenas... Couvertures qui claquent comme des portes: on entre par l'une, on sort par l'autre. Quand on ne finit pas le bouquin, peut-on dire qu'on ressort par la 2° de couverture?
Op.Cit : excellent détail, non seulement une référence mais le rappel d’une référence, ça c’est cultivé.

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